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    Sommet de Marseilleveyre-Col de la Selle

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    Fiche Technique

    Difficulté: Facile 

    Temps: 3 h 20 environ 

    Distance: 8,35 Km 

    La randonnée que je vous propose aujourd'hui est en quelque sorte une première, non pas tant par l'itinéraire parcouru (quoique ?) mais par le fait qu'elle était envisagée depuis longtemps avec mon ami Serge, avec qui je n'avais jamais randonné, et qu'enfin nous avons pu la réaliser. 

    Le départ se fait d'un parking situé en haut du port de Callelongue (Photo 1) vers 10h, avec Serge, manifestement en pleine forme (Photo 2). Le ciel est légèrement voilé, avec une très petite brise, ce qui est appréciable car la température est déjà aux alentours de 18°C et il est prévu une augmentation dans le courant de la journée. 

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    1 - En haut du Port de Callelongue avec vue sur l'ile Maïre 

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    2 - Fin prêts pour le départ 

    Nous descendons ensuite vers le port (Photo 3) et nous engageons dans l'avenue des Pébrons (Photo 4).

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    3 - Entrée du port de Callelongue

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    4 - Dans l'avenue des Pébrons 

    Au fond de cette avenue bordée par toute une série de cabanons typiques des calanques, certains habités à l'année (Photo 5) , nous bifurquons à gauche sur le GR 51-98. D'autres constructions ont été abandonnées depuis longtemps (Photo 6).

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    5 - Un des magnifiques cabanons de l'avenue des Pébrons

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    6 - Un autre en beaucoup moins bon état 

    Sur le GR 51-98 une petite grimpette pas très difficile nous attend et nous conduit à un croisement avec le Sentier # 1 rouge . C'est approximativement à ce niveau que nous avons le plaisir de découvrir un splendide "galet voyageur" peint par un "farfadet (*) de Mazargues" (Photo 7).  J'adore ce concept qui consiste à récupérer ces petits galets peints, à les déposer plus loin et en informer ceux qui les ont créés. 

    (*) Le farfadet est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle. C'est un mot emprunté au provençal du XVI siècle qui signifie lutin. C'est une forme modifiée de fadet, dérivé lui-même de fada, fado signifiant « fée » (CF Wikipédia). 

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    7 - Une belle rencontre sur notre parcours, un "galet voyageur" 

    Nous nous engageons sur le Sentier # 1 rouge (Photo 8) , mais avant de poursuivre nous avons le plaisir d'admirer bien évidemment le splendide panorama avec vue plongeante sur l’île Maïre et ses 3 pharillons (sur la gauche) (Photo 9), sur les cabanons de l'avenue des Pébrons avec au sommet du pic rocheux le Vieux Sémaphore (Photo 10) et les magnifiques "Lames du Rocher des Goudes" (Photo 11) avec le fameux Pas de la Demi Lune (au centre de la photo) et l'entrée de la grotte de l'Ermite (sur la gauche).

    Quel spectacle, on ne s'en lasse jamais ! 

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    8 - Départ du Sentier # 1 rouge

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    9 - Vue plongeante sur l’Île Maïre et le Cap Croisette

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    10 - En bas les cabanons de l'avenue des Pébrons et en haut le Sémaphore

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    11 - Les Lames du rocher des Goudes 

    Nous voilà donc maintenant sur le Sentier # 1 rouge (Photo 12) et arrivons à une intersection entre ce sentier et le Sentier # 3 jaune, partant de Callelongue, passant par "L'Escalier des Géants" et conduisant aux grottes de "St Michel d'eau douce" et de "l'Ermite".

    C'est là que nous décidons de déposer le "beau galet voyageur" (Photos 13 et 14).

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    12 - Montée dans le sentier # 1 rouge 

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    13 - Voila la nouvelle localisation du galet voyageur

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    14 - Texte des artistes peintres 

    Sur le Sentier # 1 rouge nous passons devant une grotte rappelant étrangement une tête de mort (Photo 15) et en nous retournant, nous apercevons au loin une Roche Percée, en forme de hublot ouvert sur l'horizon (Photo 16) que j'ai déjà eu l'occasion de visiter à plusieurs reprises et que Philippe Bernaud et moi même avions baptisée "Roche percée BB(*).

    (*) Petite histoire concernant cette "Roche percée BB", vous ne la trouverez pas sur la carte, nous non plus. Alors comme elle n'était pas répertoriée et que n'avons pas trouvé cela normal, nous avons décidé en "toute modestie" de la baptiser "Roche percée BB" pour Bernaud - Barra (On n'est jamais mieux servi que par soi même).

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    15 - Grotte d'aspect bizarre rencontrée sur le parcours 

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    16 - Roche percée BB 

    Nous poursuivons en montant dans le Vallon du Miougranier (Photo 17) et laissons le Pas du Pin sur notre gauche (Photo 18)  qui, par le Vallon de l'Aigle, permet d'atteindre le Col des Chèvres.

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    17 - Serge dans la montée du Vallon du Miougranier 

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    18 - Le Pas du Pin 

    Tout le long de notre chemin en direction du Sommet de Marseilleveyre c'est un réel plaisir de marcher entourés de milliers de fleurs, tels des Cistes cotonneux (Photo 19), des Asphodèles (Photo 20) ou des Aphyllanthes de Montpellier (Photo 21), avec comme décors l'Archipel de Riou (Photo 22).

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    19 - Cistes cotonneux

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    20 - Asphodèles 

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    21 - Aphyllanthes de Montpellier 

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    22 - Vue sur l'Archipel de Riou 

    Quelques centaines de mètres plus haut nous approchons des ruines de la Vieille Vigie (*) (Photo 23). 

    (*) La première mention d'un point de garde au sommet du massif de Marseilleveyre remonte à 1302. Elle était occupée en permanence par deux guetteurs et a été beaucoup utilisée, jusqu'en 1814. Elle a ensuite été devenue inutile après la construction du Sémaphore de Callelongue, lui même inutilisé actuellement.. 

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    23 - On se rapproche des ruines de l'ancienne Vigie 

    La première chose que l'on remarque lorsqu'on arrive près de la Vigie c'est la gravure "X DECHAUX 1867 "(*) apposée sur la dalle rocheuse (Photo 24). 

    (*) Xavier Dechaux, né à Sisteron, suit son père douanier, muté à la Madrague de Montredon. Marié, il perd successivement ses sept enfants et sa femme. Il retourne vivre à Sisteron, où il commence à graver des poèmes dans les rochers des montagnes environnantes. A son retour à Marseille en 1865 c'est le début d’une errance durant laquelle il laisse son empreinte au travers de ses gravures dans les Calanques. Il met fin à ses jours en 1868 dans une grotte qui porte aujourd’hui son nom et qui se trouve au dessus de la Fontaine de Voire dont la légende dit que c'est là que Gyptis et Protis se sont mariés et que la conséquence a été la fondation de Marseille. 

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    24 - Une des gravures de Xavier Dechaux (1867) 

    Au dessus de la Vigie, me voilà (Photo 25) tout près du Sommet de Marseilleveyre (432 m) marqué par une Grande Croix, maintenant à peu près nettoyée (Photo 26)

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    25 - Pas loin du Sommet de Marseilleveyre

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    26 - La grande croix au sommet

    A partir de ce sommet nous avons une des plus belles vues sur Marseille, les plages et le port (Photo 27). Un panorama sur 360° magnifique. 

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    27 - Vue panoramique de Marseille depuis le sommet

    C'est dans l'enceinte des ruines de la Vigie (Photo 28) que nous décidons de nous accorder une courte pause pour casser la croûte. Cette Vigie faisait face à celle de l'île de Riou que l'on aperçoit  à travers l'ouverture face sud et avec qui elle communiquait.

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    28 - Vue de ce qui reste du poste de garde. Au loin on distingue l'Ile de Riou 

    Après cette pause, nous décidons de prendre le chemin du retour en poursuivant, plein nord,  par le Sentier # 1 rouge, associé maintenant avec le sentier # 1 bleu qui, par toute une série de failles de roches et de ressauts qui imposent de mettre les mains, descendent assez fortement vers le Col de la Selle (Photo 29). C'est le sentier # 1 bleu que nous décidons de suivre et comme je le suggérais en préambule, cet environnement s'il ne m'est pas inconnu, c'est la première fois que je l'emprunte dans ce sens. Et là, force est de constater que, comme souvent, désescalader une faille s'avère être un exercice plus difficile qu'il n'y paraît et plus délicat que de la monter. L'utilisation des mains est bien évidemment indispensable, mais ce qui est aussi très important est de bien placer ses pieds sur des prises que parfois on distingue mal.

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    29 - C'est plusieurs failles de ce type que nous devons descendre

    Ce sentier # 1 bleu, mis à part les difficultés signalées précédemment serpente en descendant sur l'arête orientale du  Sommet de Marseilleveyre et nous offre ainsi un magnifique point de vue, notamment sur le sentier que nous serons amenés à prendre (Photo 30). 

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    30 - Vue plongeante, depuis la crête sur le sentier bleu, de notre future destination   

    Nous arrivons au Col de la Selle (Photo 31) qui est un carrefour de plusieurs sentiers, les sentiers # 1 bleu, # 3 vert et # 2 jaune. D'après "Natura Marseille" : "Le Col de la Selle propose d'enjamber au Pas de la Selle une masse rocheuse qui a la forme d'une selle de cheval, d'où son nom".

    J'ai longtemps cherché cette roche et la seule que j'ai trouvée (Photo 32) ne m'a pas vraiment convaincu et pour y voir une forme de selle de cheval il faut avoir beaucoup d'indulgence.

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    31 - Col de la Selle

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    32 - Peut être la fameuse roche en forme de selle 

    A partir de ce col nous abandonnons le  sentier # 1 bleu et descendons par le sentier # 3 vert associé au # 2 jaune. Assez rapidement ces 2 sentiers se séparent (Photo 33), le vert menant à la calanque de Marseilleveyre et le jaune, en balcon bien souvent et sur lequel nous nous engageons, nous conduit jusqu’au Col de la Galinette (Photos 34 et 35).

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    33 - Nous suivons le sentier # 2 jaune

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    34 - Face Nord du Col de la Galinette

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    35 - Col de la Galinette 

    De là, toujours en suivant le sentier # 2 jaune, descendre vers le vallon de la Mounine que l'on coupe perpendiculairement pour suivre en face les mêmes traces jaunes.

    Ce sentier en balcon nous ramène tranquillement vers le Vieux Sémaphore (Photo 36) en nous proposant de beaux points de vue dominants. 

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    36 - On approche du Vieux Sémaphore 

    Nous arrivons au Col du sémaphore (Photo 37) et de là, la descente est toute tracée pour rejoindre le port de Callelongue, notre point de départ. 

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    37 - Serge dans le rôle de guetteur au Col du Sémaphore 

     

     

     


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